identification plomb textile 1760

je relance sur ce plomb, sans pour autant dire que j'ai avancé, le terme serait exagéré : j'ai sur le premier plateau une légende partielle : ...LE DA(MIE)? dans une légende circulaire avec au centre un blason à 3 lys posés 2 et 1 surmonté d'une couronne. Sur l'autre plateau, on peut lire une légende à 3 lignes :
-ligne 1 : BRI(O)?
-Ligne 2 : 176(0)
-Ligne 3 : (R)EX
Il semble y avoir une 4° ligne, mais difficile de dire s'il s'agit du décors ou de caractères d'alphabet.
on note à l'intérieur des plateaux les marques de toile très nettes, j'ai pensé à un plomb des toiles nationales, mais je ne trouve rien. Ma lecture Amiens ou Arras sur le premier plateau est peut-être incorrecte ou incomplète. Si quelqu'un a une piste je vous remercie d'avance!
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Ce n'est pas un plomb pour les toiles nationales mais bien pour la ville D'Amiens.

La légende du droit est toujours la même sur ce type de plomb:
"MANUFACTURE D'AMIENS"

pour le revers, c'est très varié, sur le tien on a:
"FA / BRIQUE / 176. / AMIENS"

Merci beaucoup! j'ai tenté de chercher les noms de fabriques textiles d'Amiens, mais mes recherches ont abouti à la conclusion que leur nombre est tel, que, sauf si le nom de l'atelier est mentionné sur le plomb son identification semble difficile. En effet, voici le passage d'un article très intéressant sur les manufactures et fabriques de textile d'Amiens :
"le nombre d’atelier, manufacture et fabrique de textile à Amiens est très importzant Au milieu du XVII° siècle on recense 2000 métiers à tisser à Amiens. Une enquête de 1692 dénombre encore 600 fabricants de tissus, dont 490 maîtres saytiers, qui possèdent 1500 métiers, et 110 hautelisseurs, qui en possèdent 500.
L’activité, réglementée par Colbert (1666), constitue un monopole urbain mais elle est cependant ruralisée. Un arrêt de 1762 autorisera la production des étoffes dans la campagne. On recense alors 20 000 métiers hors les murs pour 4595 métiers en activité intra-muros. Les principales productions d’Amiens sont des tissus de haute qualité connus dans toute l’Europe, fabriqués avec de la laine importée d’Angleterre pour les tissus de grande qualité, et avec de la laine des régions voisines pour les tissus plus courants. Avec l’immigration des artisans d’Arras au XV° siècle, et des artisans Flamands au XVI° siècle, la production se diversifie et les fabrique d’Amiens se distinguent par leur savoir-faire. Les types de textiles fabriqués sont très variés, les principaux étant les serges (textile léger croisant la laine et la soie), les camelots, les peluches et les étamines. Cette importante production fait d’Amiens un centre d’exportation dans toute l’Europe (Italie, Espagne, Suisse). L’almanach historique et géographique de Picardie (1754), signale le marché au fils, « en grande partie des laines qui s’emploient aux étoffes de la manufacture de cette ville, dont on fait un grand commerce dans toute l’Europe ». Le monopole dont profite la ville sur ses tissus variés exempt les producteurs de taxes : les plombs, fixés sur les étoffes mêmes, permet de tracer la provenance du tissu, d’authentifier son origine (comme un label). Cependant au XVIII° siècle, ces manufactures se retrouvent en concurrence avec les fabriques de la ville de Rouen qui est aussi un important entre de production textile.
"