Plomb à tunnel à identifier

Bonsoir, voici un plomb de scellé à identifier.
Diamètre 17mm

Par contre y à t'il une règle de l'avers et revers ?? sur les plombs de scellé .


Donc une face avec une croix surmontée d'une couronne.
l'autre face, les lettres L . T . PIVER (dessous ) PIR
au centre une fleur

Merci pour vos réponses.

Sequane

Je pense qu'il sagit du L.t. Pivers de Paris (parfumeur)qui suit (deco de la 1ere photo legion d'honneur):


http://www.piver.com/

Michel a certainement raison, il existe des plombs de scellé de parfumerie.
Celui-ci est très beau mais pas très ancien.

Pour l'avers et le revers c'est un peu comme tu le sens (generalement je mets le nom du proprietaire, si il y en a un, en avers) .
Il n'y a pas de regles tres precises (a moins que Daniel pense autrement)

C'est une question que je pose souvent à Yanok.
Il y a une hiérarchie précise à respecter. Je vais chercher sa réponse et la poster.

Mais sur les plombs modernes?
J'aime bien le blason à l'avers quand il y en a un.... c'est comme on veut.

Bonsoir, merci à tous pour vos réponses, je considère que ce plomb daterait probablement du 19ème ?

bonne soirée

Sequane

alors fin XIXème!

Fin du 19eme ou tout debut du 20eme. Il serait interessant de savoir si et quand ils auraient recus une legion d'honneur.

Bjr, j'ai trouvé ceci.

Alphonse Piver, chevalier de la Légion d’honneur, Paris, Impr. de Bernard, 1873

Jacques Rouché est né à Lunel (Hérault) dans une famille protestante. Son père Eugène est un illustre mathématicien, auteur d’un théorème qui porte son nom.

Après de brillantes études – Polytechnique (X 1882) et Sciences politiques – conclues par l’inspection des Finances, Jacques Rouché entre dans différents ministères avant d’être nommé chef du commissariat de l’Exposition universelle de 1889. L’excellence de son travail à ce poste lui vaut la Légion d'honneur à 27 ans.

Passionné de théâtre et de mise en scène, il écrit dans le même temps des nouvelles, plusieurs comédies et un essai sur la réforme de l’enseignement du comédien (1887). Durant l’été 1891, il se rend à Vienne, Budapest et Bayreuth pour y étudier les machineries de théâtre, s’informer auprès des ingénieurs de plateau et assister à des opéras.

En 1893, il épouse Berthe, l’héritière des parfums Piver et entame une carrière de chef d’entreprise qu’il mène tambour battant. La société Piver ayant besoin d’être modernisée, il s’adjoint le concours d’ingénieurs chimistes qui mettent au point les premiers parfums de synthèse. Ceux-ci offrent en effet de nombreux avantages – puissance olfactive, possibilités infinies d’assemblage et fabrication peu onéreuse – et préfigurent tous les parfums actuels. Pour populariser ses produits, il introduit l’éventail et la carte parfumés. Pour accroître son implantation commerciale, il ouvre des succursales à Londres, Anvers, Gand, Milan, Vienne, Moscou, New York, Mexico, Buenos Aires, Hong-Kong… Si bien qu’au début du XXe siècle, L-T Pivert est l’une des rares entreprises françaises à réaliser plus de la moitié de son chiffre d’affaires à l’exportation.

Bonne journée à tous

à l’occasion des différentes Expositions universelles, ou par l’État lorsqu’ils sont décorés, comme c’est le cas de quelques-uns d’entre eux à la fin du XIXe siècle, des insignes de la Légion d’honneur. Alphonse-Honoré Piver est ainsi nommé officier en 1878,et Aimé Guerlain chevalier en 1892

superbe recherche.
voilà un plomb avec une belle histoire comme on les aime.
On ne le regarde plus pareil.

Belle recherche Yves.

de rien, un peu de temps, et de passion.

Et puis une fois l'identification faite c'est toujours sympa.
De plus, j'aurai une petite fiche bien rempli.

à bientôt pour d'autres demandes.