D2898
"GRANDS MOULINS CORBEIL"
"GRU(AU) EXTRA"
D999
"GRANDS MOULINS DE CORBEILS 87" pour 1887.
"FLEURS SUPERIEURES SEPTEMBRE"
"Petit historique de ces moulins de CORBEIL tirée de l’Office du Tourisme de cette commune.
En 1120, le comté de Corbeil devenant domaine royal, un moulin fut construit et sous peine de confiscation de blé et farine, tous les ressortissants devaient y moudre leurs grains. Avec la corporation des boulangers qui s’établit peu à peu à Paris et ses alentours, ces moulins avaient déjà leur réputation car, parmi les pains connus au XIIIe siècle, on cite ceux de Corbeil. En 1665, le Moulin du Roy fut agrandi sur les deux rives de l’Essonne. Le 21 mars 1769, le Moulin du Roy fut concédé à l’hôpital Général de Paris et devint le Moulin des Hospices.
Le moulin étant en ruine, l’Hôpital Général le fit démolir en 1774, à l’exception de la tour du vieux château qui fut restaurée. Sur le même emplacement, il fit construire en 1775 deux bâtiments contenant un ensemble de douze paires de meules. Entre 1780 et 1784, la municipalité de Corbeil fit construire, par l’architecte Viel, une halle aux grains entre le magasin de la réserve et l’Essonne. Les moulins furent considérés sous la Révolution comme biens nationaux
puis mis en vente au district de Corbeil le 11 avril 1791.
En 1831, les Hospices louèrent les moulins aux Darblay qui rachetèrent en 1853 les moulins de Corbeil ainsi que celui de l’Arquebuse (voir Hôtel des arquebusiers) et de Saint-Maur (Val-de-Marne). Mais en mars 1881, désirant se consacrer entièrement à leur papeterie d’Essonnes, les propriétaires vendirent leurs moulins à un banquier de Paris, Monsieur Erlanger, qui fonda la société des « Grands Moulins de Corbeil », laquelle regroupa en une seule usine tous
les anciens moulins.
En 1892, des silos à blé en meulière furent construits sur les plans de Jules Denfer et de Paul Friesé. Les Grands Moulins de Corbeil furent présentés à l’Exposition Universelle de 1878 ainsi qu’à celle de 1900 où ils connurent beaucoup de succès.
Toutefois, ces années glorieuses se terminèrent par la faillite de la société, tour à tour reprise par les Grands Moulins de Paris, Strasbourg et enfin Pantin qui apportèrent d’importantes transformations dans les années 50. Toujours en activité, les Grands Moulins portent bien leur nom puisque ce sont les premiers de France et les seconds d’Europe." Carlausius.
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