sortie rapide pour 2 plombs potables du moulin de mery
je viens de trouver un PDF sympa sur les moulins du nogentais ici
LES MOULINS DE LA SEINE
LE MOULIN DE MERY-SUR-SEINE
Le moulin ou les moulins de Méry existaient déjà en 1376, car le propriétaire en était à cette époque,
Jean Blanchet, Baron de Méry.
En 1551, Maître Olivier
Favier est Baron des moulins et
rivières banales de Méry. Au
XVIIIème siècle, le propriétaire
en était Louis le Pelletier
de Rozambo, président au Parlement
de Paris.
Dans les années 1770, le
meunier de Méry était René
Sibille ; sur le rôle des tailles
en 1776, il figure comme étant
le troisième plus gros contribuable
de la ville. Deux ans
plus tard, un terrible incendie ravagea tout le quartier bas ; une partie du moulin ainsi que les granges et
les écuries ont brûlé.
En 1780, les moulins étaient loués pour 1 200 boisseaux de seigle.
En 1795, le meunier était le citoyen Diot, à cette époque de pénurie, la mouture des grains était de
première importance, or le 29 nivôse an III (18/01/1795), le conseil général de la commune, préoccupé par
l’état de l’usine, fait intervenir un charpentier et deux manouvriers pour « couper les glaces et déglacer les
moulins » (l’hiver de 1795 fut très rude et un brusque dégel fit fondre rapidement les neiges, ce qui provoqua
des crues dévastatrices, des ponts et des barrages furent emportés).
Au début du XIXème siècle, les moulins de Méry appartenaient à Mr Jean-Louis Bayle de Poussey
qui les revendit à Mr Jean-Baptiste de Lesseps.
En 1860, les frères Julien, négociants à Paris, se portent acquéreur des moulins. Ils les firent démolir
pour construire une usine beaucoup plus importante, avec onze paires de meules, qui n’écrasaient pas
moins de 130 à 140 sacs de blé par jour.
En 1870, le meunier en était Adrien Prudhomme, aussi Maire de Méry.
Vers 1928, la meunerie fut abandonnée. Les bâtiments et la rivière changèrent de main et un atelier
de torderie textile fut créé. Les fils de coton en provenance du nord de la France étaient destinés aux usines
de bonneterie de Troyes qui fabriquaient des chaussettes et des bas chinés. Puis la torderie céda la
place à un atelier de bobinage de petits transformateurs de radio.
En 1941-42, le bâtiment principal fut transformé en magasin de l’armée allemande.
A la fin de 1945, l’édifice fut démonté et les bois expédiés sur Paris et vendus.
En 1946, le sous-sol et les turbines sont loués à Monsieur Naudet qui monte une fonderie, qui emploie
des ouvriers allemands (fabrication d’ustensiles de cuisine avec l’aluminium récupéré sur les avions
abattus dans la région).
En 1948, les prisonniers furent libérés et la fonderie fut reprise par Monsieur Lancerot pour être
abandonnée faute de puissance motrice vers 1951.
Depuis cette date, toute activité a cessé.
le plus important les plombs
les légendes sont
TXOLOTTE
OCTOBRE
MERY / SEINE
FLEURS
CYLINDRES
SUPÉRIEURS
ne trouvant pas txolotte dans les meuniers j'opte pour 1860/1928 mais je ne suis pas un pro
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LES MOULINS DE LA SEINE
LE MOULIN DE MERY-SUR-SEINE
Le moulin ou les moulins de Méry existaient déjà en 1376, car le propriétaire en était à cette époque,
Jean Blanchet, Baron de Méry.
En 1551, Maître Olivier
Favier est Baron des moulins et
rivières banales de Méry. Au
XVIIIème siècle, le propriétaire
en était Louis le Pelletier
de Rozambo, président au Parlement
de Paris.
Dans les années 1770, le
meunier de Méry était René
Sibille ; sur le rôle des tailles
en 1776, il figure comme étant
le troisième plus gros contribuable
de la ville. Deux ans
plus tard, un terrible incendie ravagea tout le quartier bas ; une partie du moulin ainsi que les granges et
les écuries ont brûlé.
En 1780, les moulins étaient loués pour 1 200 boisseaux de seigle.
En 1795, le meunier était le citoyen Diot, à cette époque de pénurie, la mouture des grains était de
première importance, or le 29 nivôse an III (18/01/1795), le conseil général de la commune, préoccupé par
l’état de l’usine, fait intervenir un charpentier et deux manouvriers pour « couper les glaces et déglacer les
moulins » (l’hiver de 1795 fut très rude et un brusque dégel fit fondre rapidement les neiges, ce qui provoqua
des crues dévastatrices, des ponts et des barrages furent emportés).
Au début du XIXème siècle, les moulins de Méry appartenaient à Mr Jean-Louis Bayle de Poussey
qui les revendit à Mr Jean-Baptiste de Lesseps.
En 1860, les frères Julien, négociants à Paris, se portent acquéreur des moulins. Ils les firent démolir
pour construire une usine beaucoup plus importante, avec onze paires de meules, qui n’écrasaient pas
moins de 130 à 140 sacs de blé par jour.
En 1870, le meunier en était Adrien Prudhomme, aussi Maire de Méry.
Vers 1928, la meunerie fut abandonnée. Les bâtiments et la rivière changèrent de main et un atelier
de torderie textile fut créé. Les fils de coton en provenance du nord de la France étaient destinés aux usines
de bonneterie de Troyes qui fabriquaient des chaussettes et des bas chinés. Puis la torderie céda la
place à un atelier de bobinage de petits transformateurs de radio.
En 1941-42, le bâtiment principal fut transformé en magasin de l’armée allemande.
A la fin de 1945, l’édifice fut démonté et les bois expédiés sur Paris et vendus.
En 1946, le sous-sol et les turbines sont loués à Monsieur Naudet qui monte une fonderie, qui emploie
des ouvriers allemands (fabrication d’ustensiles de cuisine avec l’aluminium récupéré sur les avions
abattus dans la région).
En 1948, les prisonniers furent libérés et la fonderie fut reprise par Monsieur Lancerot pour être
abandonnée faute de puissance motrice vers 1951.
Depuis cette date, toute activité a cessé.
le plus important les plombs
les légendes sont
TXOLOTTE
OCTOBRE
MERY / SEINE
FLEURS
CYLINDRES
SUPÉRIEURS
ne trouvant pas txolotte dans les meuniers j'opte pour 1860/1928 mais je ne suis pas un pro