Bonsoir, je vous post un nouveau plomb de scellé à ranger dans les farines je viens de l'identifier. Je pense que sa fiche peut être compléter .
Plomb rond à typologie tunnel en Y de diamètre 20mm
l'avers comporte les inscriptions suivantes:
MARIO . . AB . A .... REU...
j'ai réussis à reprendre et voici ce que çà donne
MARIOTTE ABEL A VEREUX
Revers le chiffre O dans un cercle de grènetis.
Plomb de scellé de l'ancien moulin MARIOTTE commune de Vereux dans le 70.
Le moulin est construit en vertu d'une autorisation accordée par Marguerite d'Autriche le 27 février 1529. Il est vendu en 1792 comme Bien national à Charles-François Bourgoing, puis est acquis en 1817 par le maître de forges Galaire pour 328 000 F. Celui-ci est autorisé, par ordonnance royale du 22 avril 1834, à reconstruire "sur de plus grandes dimensions, au même emplacement", son moulin à 4 tournants. Il semble que les travaux soient menés en 1840-1842. Le moulin est acquis vers 1870 par les sieurs Petit et Mariotte, qui en étaient fermiers, et qui font construire à cette date un second atelier de mouture à l'est. Dénommé moulin public par opposition au moulin de commerce voisin, ils sont équipés d'appareils à cylindres et deviennent l'une des plus importantes minoteries du département. Auguste Petit demande en 1887 l'autorisation d'ouvrir une ancienne prise d'eau, utilisée autrefois par la scierie (expropriée suite à la construction du canal de l'Est) , pour établir une turbine. La minoterie est réglementée par décret le 12 août 1889
L'ordonnance royale du 31 mars 1844 réglemente le moulin (ainsi que celui de Vereux, établi en face, sur la rive droite de la Saône). Repris par le sieur Richard en 1852, le site est finalement acquis en 1857 par le maître de forges Alphonse Adéodat Dufournel, au sein de la société Dufournel et Cie, créée cette même année. Elle prend pour nom Cie des hauts fourneaux de Crochot et Beaujeu en 1874. Sa dissolution cinq ans plus tard marque la fin de l'activité métallurgique du haut fourneau de Beaujeu. Le site est acquis en 1887 par Abel Mariotte, puis en 1898 par Pétrus Jacquot. La matrice cadastrale signale "la transformation d'un ancien haut fourneau en moulin" en 1898. Il s'agit d'un moulin à fèves, qui peut traiter quotidiennement 200 quintaux de produits en 1900