Bonjour. Pour le partage
Un plomb unique identifié ce jour pour la Loire atlantique (trouvé en Vendée) et confirmé grâce à une entête de facture pour le lieu dont je n'avais que NA (ntes)
Nantes avait une tradition de l’industrie des engrais remontant à la première moitié du xixe siècle avec le noir animal et le noir de raffinerie. Le noir animal, issu de la carbonisation des os, était utilisé pour la décoloration des sucres dans les raffineries de sucre nantaises. Le résidu de cette décoloration, appelé noir de raffinerie, se révéla un excellent fertilisant pour les terres de l’Ouest et enclencha le développement de dépôts de noirs, issus d’un commerce maritime en provenance de toute l’Europe, puis de fabriques d’engrais. Ce développement s’amplifia dans la deuxième moitié du xixe siècle avec l’arrivée par le port de Nantes des guanos du Pérou, puis du nitrate de soude du Chili, du phosphate de chaux, du sulfate d’ammoniaque d’Angleterre ; toutes ces matières premières venant enrichir les mélanges fertilisants7. Même s’il restait des petites entreprises familiales, le tournant des années 1870 et l’arrivée du superphosphate, nécessitant des installations de fabrication d’acide sulfurique, avaient poussé à un accroissement de la taille des entreprises et à l’industrialisation plus poussée des procédés de fabrication. Mais ce fut surtout dans les années 1890 que s’enclencha un processus de concentration. Les installations de fabrication d’acide sulfurique imposaient de gros investissements d’une part, et, d’autre part, la forte concurrence tant française qu’étrangère et le manque de main d’œuvre nécessitèrent de mécaniser de plus en plus. Se réalisèrent alors des regroupements comme celui de Pilon et Buffet, qui ensemble rachetèrent l’usine de la société E. & J. Toché Fils de la Prairie-au-Duc
À la veille de la guerre, étaient recensées 6 fabriques d’acide sulfurique et de superphosphates – les sociétés Pilon, Buffet et Durand-Gasselin, Établissements Jacques Jouan, R. Delafoy & Cie, V. L. Leblanc, R. Ledoyen et Cie, Ridel et Lanfrancki et la Compagnie de Saint-Gobain – et 8 petits fabricants de phosphates moulus et de scories de déphosphoration, avec, notamment, les sociétés E. Avril et G. Fitau & Cie, L., G. et A. Rouche et Cie, Talvande frères et Douauld
Un plomb unique identifié ce jour pour la Loire atlantique (trouvé en Vendée) et confirmé grâce à une entête de facture pour le lieu dont je n'avais que NA (ntes)
Nantes avait une tradition de l’industrie des engrais remontant à la première moitié du xixe siècle avec le noir animal et le noir de raffinerie. Le noir animal, issu de la carbonisation des os, était utilisé pour la décoloration des sucres dans les raffineries de sucre nantaises. Le résidu de cette décoloration, appelé noir de raffinerie, se révéla un excellent fertilisant pour les terres de l’Ouest et enclencha le développement de dépôts de noirs, issus d’un commerce maritime en provenance de toute l’Europe, puis de fabriques d’engrais. Ce développement s’amplifia dans la deuxième moitié du xixe siècle avec l’arrivée par le port de Nantes des guanos du Pérou, puis du nitrate de soude du Chili, du phosphate de chaux, du sulfate d’ammoniaque d’Angleterre ; toutes ces matières premières venant enrichir les mélanges fertilisants7. Même s’il restait des petites entreprises familiales, le tournant des années 1870 et l’arrivée du superphosphate, nécessitant des installations de fabrication d’acide sulfurique, avaient poussé à un accroissement de la taille des entreprises et à l’industrialisation plus poussée des procédés de fabrication. Mais ce fut surtout dans les années 1890 que s’enclencha un processus de concentration. Les installations de fabrication d’acide sulfurique imposaient de gros investissements d’une part, et, d’autre part, la forte concurrence tant française qu’étrangère et le manque de main d’œuvre nécessitèrent de mécaniser de plus en plus. Se réalisèrent alors des regroupements comme celui de Pilon et Buffet, qui ensemble rachetèrent l’usine de la société E. & J. Toché Fils de la Prairie-au-Duc
À la veille de la guerre, étaient recensées 6 fabriques d’acide sulfurique et de superphosphates – les sociétés Pilon, Buffet et Durand-Gasselin, Établissements Jacques Jouan, R. Delafoy & Cie, V. L. Leblanc, R. Ledoyen et Cie, Ridel et Lanfrancki et la Compagnie de Saint-Gobain – et 8 petits fabricants de phosphates moulus et de scories de déphosphoration, avec, notamment, les sociétés E. Avril et G. Fitau & Cie, L., G. et A. Rouche et Cie, Talvande frères et Douauld