Bon en faisant pas mal de recheches je pense que l'on peut maintenant avoir des précisions.
Tout d'abord merci à Michel pour avoir donné ces infos intéressantes.
voici ce que j'ai trouvé.
Un moulin, dit moulin de la ville, existait déjà à Héricourt au quatorzième siècle et sans doute à une époque antérieure ; il était situé hors de l’enceinte de la ville, tout près de ses remparts ; il fut amodié au profit de la seigneurie jusqu’en 1717 que le gouvernement de Montbéliard le donna en acensement à un homme de la localité, Girardot, moyennant la livraison d’une certaine quantité de grains et d’argent. Il fut démoli en 1834, pour être remplacé par une filature de coton qui appartient maintenant à Schwob frères. Un deuxième moulin, dit moulin de Bourangle, fut bâti à une faible distance de la ville dans le dix-huitième siècle, vers l’an 1750, avec la permission du prince de Montbéliard, seigneur d’Héricourt, par le meunier qui tenait en acensement le moulin de la ville. A la banalité de ce dernier moulin sont restés attachés, jusqu’en 1789, les habitants de plusieurs villages, nommément ceux de Bussurel, de Vyans, de Byans, de Verlans, de Trémoins, etc. Il y avait encore pour moulins banaux dans le ressort de la terre d’Héricourt, les moulins de Brevilliers, de Luze et de Chenebier
Listes des établissements industrielle du 19ème siècle.1881 : -Deux filatures de coton, l’une mue par la vapeur, fondée au centre de la ville en 1824 et en 1825 par
Pierre-Christophe Noblot appartenant maintenant à Alphonse Brétegnier; l’autre mue par la vapeur et par les eaux de la Luzine, avec tissage, établie sur l’emplacement du moulin de la ville vers 1834, par
Nifnecker-Boigeol et acquise de Madame veuve Nifnecker, vers 1864 par Schwob frères, israélites de Lure.
-Deux autres filatures de coton, mues par la vapeur ont disparu, l’une située au lieu dit sous la ville, établie en 1824 par Lods et Schwom, laquelle passa à Nifnecker père, puis à Nifnecker fils, enfin vers 1865 à Despierres qui l’incendia en 1865, après trois ans de chômage; et l’autre, située au lieu dit à la Grand-Pré, établie vers 1851 par Jacques Nifnecker, laquelle passa au bout de quelques années à son gendre Dollfus-Nifnecker, et fut vendue après la faillite de ce dernier, vers 1863, à un constructeur de machines de Thann, celui-ci l’a remplacée par un tissage mécanique de coton qu’il a loué vers 1865 à Fritz Koechlin de Mulhouse.
-Il y avait enfin, dans la section de Saint-Valbert, une filature de chanvre, mue par la vapeur, qui y avait été établie vers 1848 par Monsieur Hartmann, et qui passa au bout de quelques années à Seltz et Compagnie; elle fut incendiée lors d’un combat entre les Français et les Prussiens en janvier 1871.
-Deux tissages mécaniques de coton, mis en mouvement par la vapeur, l’un établi à côté de la filature de coton de l’ancien moulin, vers 1860 par Madame veuve Nifnacker, et acheté vers 1864 par Schwob frères; l’autre établi vers 1865 dans les bâtiments de l’ancienne filature de la Grand-Pré.
Il existait depuis 1820 plusieurs tissages à bras de coton; ils ont tous disparu vers 1847.
Un moulin à blé, dit de Bourangle, monté à l’anglaise, avec machine à vapeur, depuis quelques années, lequel a été bâti au dix-huitième siècle par le censier du moulin, dit de la ville. Ce dernier moulin, très ancien, a été remplacé par une filature vers 1834.
Quatorze moulins à blé établis depuis la révolution de 1789, dont un à Chagey, deux à Belverne, un à Bussurel, un à Coisevaux, dit des Ronces, deux à Champey, un à Courmont, deux à Villers-sur-Saulnot, deux à Lomont et deux à Lomontot, section de Lomont ; les deux derniers ne marchant que pour leurs propriétaires. Le moulin d’Aibre fut détruit vers 1830, un troisième de Chenebier le fut vers 1810.
Le moulin des Ronces de Coisevaux avait fait place en 1833 à un tissage mécanique, il fut reconstruit en 1860, un an après la suppression de ce tissage
quelques noms de meuniers : Laferté, étranger, garçon meunier à Héricourt, abjura en 1765 dans l’église d’Héricourt ; il quitta peu après.
Judith Rebillard, née à Chenebier en 1658, abjura dans une église catholique des environs vers 1691, pour se marier à un catholique étranger du nom de Bron,
garçon meunier à Chenebier.
Bien à vous tous
Yves